Témoignage reconversion coiffure: Jefferson, diplômé en 1 an
Publié le 01 avril 2025
- Lecture : 6 min
Jefferson, diplômé du CAP Métiers de la Coiffure en 2024, nous livre son témoignage depuis chez lui. Il revient sur sa formation à distance, son organisation, le passage des différentes épreuves, mais aussi son projet professionnel. Il partage son expérience et donne de précieux conseils aux futurs élèves YouSchool !
Infos en bref
- Prénom : Jefferson.
- Diplôme obtenu : CAP Coiffure.
- Ancienne profession : concepteur vendeur en cuisine.
- Statut : en reconversion professionnelle.
- Projet pro : ouvrir son salon de coiffure.
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Sommaire de l'article
- Peux-tu te présenter, ainsi que la formation suivie ?
- Comment est venue cette passion pour la coiffure ?
- Pourquoi avoir fait le choix de la formation à distance ?
- Quelle méthodologie as-tu utilisée ?
- Combien de temps dédiais-tu à ta formation ?
- Avais-tu un bon équilibre entre ta formation et ta vie personnelle ?
- Comment as-tu organisé ton espace de pratique ?
- Comment as-tu financé ta formation ?
- Est-ce que tu t’étais fixé un objectif de temps pour passer l’examen ?
- Comment s’est déroulé l’examen du CAP ?
- Est-ce que tu as fait des stages pendant ta formation ?
- Quels sont tes projets pour l’avenir ?
- Quels conseils donnerais-tu aux futurs étudiants ?
« Je m’appelle Jefferson et j’ai obtenu mon CAP Coiffure en un an avec YouSchool. »
Peux-tu te présenter, ainsi que la formation suivie ?
« J’ai été concepteur vendeur de cuisine pendant 6 ans et j’ai décidé d’exercer ma passion en travaillant avec l’école YouSchool. »
Comment est venue cette passion pour la coiffure ?
« C’est une passion que j’avais depuis longtemps. Je l’ai toujours fait en parallèle de mes emplois. Je rendais service à mes amis. Et surtout après le Covid, je me suis aperçu d’une chose : il n’y avait plus de coiffeur !
On venait beaucoup chez moi et je le faisais par passion, pour rendre service. Je me suis toujours dit : un jour, j’en ferais mon métier. Puis et venu ce jour où j’ai découvert YouSchool et ce rêve est devenu réalité. J’en suis plutôt content. »
Pourquoi avoir fait le choix de la formation à distance ?
« Je me suis posé plusieurs questions, car c’est un projet qui était réfléchi. Notamment de me dire : comment je vais m’organiser ? Comment je vais pouvoir faire ça en gérant ma vie de famille ? Et à côté de ça, gérer mon rêve, mon projet. La formation à distance m’a permis de mettre tout ça en place, de tout faire coïncider ensemble.
J’ai pu trouver mon organisation. Au début, j’ai essayé plusieurs formules : est-ce que j’étudiais le matin ? L’après-midi ? Puis j’ai échangé. J’ai trouvé la bonne formule ! Cela a plusieurs avantages, notamment de pouvoir être autonome et de se pencher sur son projet et sur son rêve, quand on peut et quand on veut le faire. »
Quelle méthodologie as-tu utilisée ?
« Je n’étudiais pas avec mon téléphone parce que personnellement, je trouvais ça compliqué : tu peux être interrompu avec des appels, avec des notifications diverses. Ce que je faisais, c’est que je prenais ma tablette qui n’était consacrée vraiment qu’à la formation.
Si mon téléphone sonne à côté : il sonne et je ne suis pas interrompu, sauf en cas d’urgence. Ça me permettait d’être focus sur le programme et surtout d’avancer. »
« On prend plein d’informations, mais ce qui est important, c’est de comprendre ce qu’on fait. »
« Et c’est comme ça que je faisais : je dissociais les deux, je ne faisais pas avec le téléphone. La tablette ou le PC et on se met à l’écart et on travaille comme ça. »
Combien de temps dédiais-tu à ta formation ?
« J’essayais de m’y consacrer à peu près deux heures par jour. Soit le matin, soit l’après-midi, encore une fois chacun trouvera son rythme de croisière ! Moi, j’ai essayé de le faire le matin au début, en emmenant ma petite à l’école.
Une fois que c’était fait, j’avais la deuxième qui était ici, mais bon, elle était gérée. Du coup je profitais de ce moment-là un peu plus calme pour le faire. Donc en gros, c’était du 10h-12h, jusqu’à ce que la petite rentre de l’école et je pouvais aller faire aussi autre chose. Mais en moyenne, c’était deux heures par jour. »
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Avais-tu un bon équilibre entre ta formation et ta vie personnelle ?
« Au début non, car je cherchais encore ma façon de faire. Mais au final, j’ai réussi à vraiment équilibrer les choses parce que ça n’empêchait pas d’être présent dans les moments où il faut être présent pour les enfants, pour la famille ou autre.
Je le faisais sur les moments où c’était possible de le faire. En fait, c’est ça. Il ne faut pas essayer de forcer, de dire “je me mets là donc ne me parlez plus”, Il faut se dire :”j’ai ce temps là, à ce moment là, je le fais !”. Si c’est découpé c’est pas grave, je peux faire une heure le matin et une heure et demie l’après-midi s’il le faut ! »
« L’essentiel, c’est de pouvoir trouver un rythme pour avancer. »
Comment as-tu organisé ton espace de pratique ?
« Chez moi dans mon salon, j’avais toujours les outils à proximité. J’avais ma tablette avec mes cours et la tête d’étude avec tout le matériel juste à côté. Comme ça, si j’avais envie de me lever et de manipuler un peu, parce que nous, notre métier de coiffeur, c’est vraiment de manipuler en fait. C’est ce qu’on aime faire, on aime toucher, on aime coiffer, on aime faire les choses techniques.
Du coup, je me levais parfois et quand j’en avais envie, je revenais sur une vidéo, un tuto sur la plateforme, puis je me mettais à la faire en même temps. Comme ça, ça me permettait de sortir de la théorie tout le temps et de pouvoir pratiquer quand j’en ai envie, ça détend !
Mon espace de travail était en même temps que mon espace de cours, juste à côté j’avais ma tête d’étude, tout était posé là. »
Comment as-tu financé ta formation ?
« C’est simple : j’ai utilisé tout mon compte CPF. En ayant cumulé pendant plusieurs années, ça m’a fait un fond on va dire, que j’ai utilisé pour financer ma formation à 100%. »
Est-ce que tu t’étais fixé un objectif de temps pour passer l’examen ?
« Oui, je m’étais fixé un objectif et puis surtout la plateforme nous guide par rapport au pourcentage d’avancée dans le programme. À certaines dates, on doit être à tant de pourcents. Mais surtout, j’étais dans les temps et je me fixais des objectifs. Je me disais “ce chapitre-là, ça serait bien que je le finisse dans tant de temps”.
Et puis j’appelais YouSchool qui était très disponible pour me dire si j’étais au bon niveau ou si j’avais un peu de retard. Ça me permettait de jauger et de savoir un peu quand mettre un coup de collier sur la chose. »
Comment s’est déroulé l’examen du CAP ?
« Dans mon cas c’était un peu particulier. Comme j’ai fait un parcours scolaire “classique”, BEP, Bac Pro Commerce (c’est un niveau BTS), je n’avais pas les matières générales à passer. Pas d’anglais, pas de français, pas de mathématiques. J’avais uniquement les matières techniques.
La première chose, c’est l’écrit. C’est des mises en situation réelles et on doit expliquer comment pour obtenir des résultats. Sur un cas concret, quelqu’un qui voudrait un blond très blond : quelles étapes sont à mettre en place. Donc il faut bien connaitre la colorimétrie !
L’écrit était sur une date et la pratique, sur un autre date. Là, c’est épreuve femme, épreuve homme et puis on a l’oral à la fin. »
Est-ce que tu as fait des stages pendant ta formation ?
« Oui j’ai fait deux stages. Pour les stages, il faut se dire une chose : notre projet il faut le vendre ! Quand on arrive dans un salon de coiffure, on se présente, on est bien habillé, on est bien présenté. Soit on a une petite pochette qui montre un peu comment ça fonctionne avec l’école YouSchool à distance. Il faut apprendre à se vendre soi-même au maître de stage. Parce qu’on n’est pas accompagné d’un prof comme les élèves qui font de l’alternance en fait ! C’est à nous de montrer ce qu’on veut faire de notre vie et de notre projet. YouSchool est là pour nous appuyer.
Ce que je faisais, c’est que je venais avec ma tablette avec les cours, donc je montrais sur l’interface comment ça fonctionnait : ce qui est prévu, “voilà, je passe mon examen en fin d’année, etc.”. Soit adhère au principe, soit il n’adhère pas. Donc après, il ne faut pas se fermer. S’il a dit “non ça ne m’intéresse pas”, et bien c’est pas grave, il y en a d’autres que ça intéressera.
Moi j’ai fait deux stages : un de 15 jours, et un autre de 15 jours. Mais en tout cas j’ai appris énormément pendant ces stages là et je remercie vraiment ces personnes qui m’ont accueilli.
« 70% du travail, c’est de l’observation et le reste, c’est de la pratique. »
« C’est à nous de pratiquer. Mais il faut vraiment faire des stages, vraiment ! »
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Quels sont tes projets pour l’avenir ?
« Mon projet pour l’avenir, c’est de créer ma société. Là, c’est en cours. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’une fois qu’on est passé par le CPF et France Travail, ils mettent en place un programme qui dure 3 mois : ça s’appelle Activ’Créa.
En gros, on est suivi pendant 3 mois avec un interlocuteur qui nous aide à créer la société. Donc en fait, on fait l’étude de marché, on étudie la concurrence, la zone de chalandise… On met tout ça en place et pendant 3 mois, il nous suit avant de créer. C’est pour voir un petit peu les pour et les contre, sur quoi on peut jouer pour se différencier.
Je suis en plein dedans, j’arrive au bout de ces 3 mois et je suis en train de créer ma société. J’attends des contrats, j’attends plein de propositions sympas qui devraient, j’espère, aboutir. »
Quels conseils donnerais-tu aux futurs étudiants ?
« Ce que je leur dirais, pour avoir vécu la chose, c’est que la plateforme est très encourageante. Elle est vraiment au goût du jour, elle est moderne, les gens sont dispos, ça c’est ultra important d’avoir des interlocuteurs disponibles quand on a des questions. Ça a toujours été le cas. Ils ont toujours été à l’affut, même si ce n’est pas le jour même, c’est le lendemain, c’est très bien.
Maintenant, il y a aussi la publicité de YouSchool : on voit les avis, on voit que c’est une plateforme qui bénéficie de supers avis. Moi, je dirais une chose aux futurs élèves : n’hésitez pas en fait, allez-y ! Allez chez YouSchool, pour l’avoir fait, j’ai vraiment fait le bon choix. J’ai eu mon examen et je l’ai bien vécu. N’hésitez pas à y aller, même appeler avant pour vous renseigner, vous verrez que tout est top. C’est vraiment génial.
Pour finir
Nous remercions Jefferson pour son témoignage des plus complets. Reconversion professionnelle, apprentissage d’un métier manuel à distance, création d’entreprise… Il est la preuve qu’il n’est jamais trop tard pour se lancer et vivre de sa passion ! Nous espérons que tout se passera pour le mieux dans la suite de son aventure professionnelle et lui souhaitons bonheur et prospérité dans le secteur de la coiffure !
