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Entamer une reconversion professionnelle peut être un véritable défi. En particulier lorsque l’on craint pour sa sécurité financière ! Si vous souhaitez bénéficier de votre chômage pour mettre en place votre réorientation, sachez que de nombreuses aides et solutions sont envisageables. En effet, sachez que le gouvernement a mis en place de nombreux dispositifs permettant de vous épauler tout le long de cette période de transition de carrière. Zoom sur ce à quoi vous pouvez prétendre pour allier reconversion et chômage !
Quelles conditions & démarches pour bénéficier du chômage lors d'une reversion ?
Le chômage et la reconversion sont loin d’être incompatibles, bien au contraire ! Sachez qu’une simple démission ne vous permettra pas de pouvoir toucher vos allocations chômage. En effet, vous ne pourrez obtenir le statut de demandeur d’emploi et bénéficier des allocations chômage (l’ARE, l’Aide au Retour à l’Emploi) qu’après avoir :
- Réussi à négocier une rupture conventionnelle avec votre ancien employeur : si vous êtes actuellement en CDI, cela ouvrira automatiquement vos droits. Votre départ se fera d'un commun accord entre votre employeur et vous-même.
- Démissionné pour une cause légitime : dans certains cas de force majeure, comme lors pour un non-paiement des salaires ou une cessation d'activité de l'entreprise, vous pouvez prétendre au chômage.
- Arrêté votre contrat de travail suite au tort de l’employeur : si en tant qu'employé, vous faites face à des situations telles que la discrimination, la violence, ou encore du harcèlement, vous êtes en droit de mettre fin à votre contrat de travail et de percevoir des allocations.
- Pris part au dispositif de démission pour une reconversion professionnelle : si vous êtes éligible et après avoir respecté toutes les démarches administratives nécessaires, vous pourrez démission et toucher vos droits au chômage.
Sachez que l’obtention des allocations chômage est un droit pour lequel vous avez cotisé. Cela peut donc vous permettre de conserver une rentrée d’argent tout en mettant en place votre nouveau projet professionnel ! Pour ce faire, vous devrez ainsi être bien vigilant et réaliser les choses dans l’ordre afin de pouvoir en bénéficier.
Se reconvertir après une démission :
quelles démarches pour toucher le chômage ?
Depuis le 1er novembre 2019, il peut être possible d’avoir droit à toucher le chômage après avoir réalisé une démission. Cependant, il est important de préciser que les démissionnaires doivent remplir certaines conditions et respecter plusieurs étapes obligatoires afin de pouvoir y prétendre. Vous pourrez donc envisager d’entamer un processus de démission et ouvrir vos droits à l’indemnisation si vous :
- Êtes actuellement en contrat à durée indéterminée (CDI).
- Justifiez de 5 années d'activités en continu (chez un ou plusieurs employeurs).
- Avez un projet de reconversion sérieux et réalisable qui nécessitera de suivre une formation professionnalisante ou vous permettant une création d'entreprise (ou une reprise).
Malheureusement, les salariés en CDD, les fonctionnaires et agents publics, ainsi que les travailleurs indépendants et non-salariés ne peuvent prétendre au chômage après une démission.
Suivre le dispositif du conseil en évolution professionnelle avant de démissionner
Si vous rentrez dans les critères permettant d’allier démission et reconversion, avant toute chose, il est vivement conseillé de réaliser un CEP (Conseil en Évolution Professionnelle). Ce service mis en place par le gouvernement est totalement gratuit et confidentiel : vous pouvez le réaliser en dehors de vos heures de travail, sans avoir besoin de l’accord de votre employeur.
C’est une excellente manière de pouvoir définir votre projet professionnel avec précision en :
- Définissant les contours de votre projet et les actions que vous aurez à mettre en œuvre pour y parvenir.
- Bénéficiant d’un accompagnement personnalisé et accéder à toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin.
- Définissant la stratégie à mettre en place et vérifiant la validité du projet.
- Identifiant les compétences à développer, les formations à envisager et les ressources financières nécessaires.
C’est donc une étape cruciale avant de remettre votre démission ! Sachez que si vous réalisez un CEP après la rupture de votre contrat de travail, vous ne pourrez pas avoir droit au chômage. Votre projet devra être validé par la Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale (CPIR), qui témoignera de son caractère « réel et sérieux ».
Quelles sont les étapes à suivre après la démission pour s'inscrire à Pôle Emploi ?
Après avoir réalisé votre CEP et avoir obtenu validation par la commission, vous pourrez officiellement mettre en place votre démission. À partir de ce moment-là, vous aurez 6 mois pour vous inscrire chez Pôle Emploi. D’où l’importance de bien vous renseigner sur le délai de préavis prévu au sein de votre contrat de travail ou de votre convention collective.
En effet, son irrespect pourrait entrainer une perte de vos droits au chômage ! Après avoir remis votre lettre de démission et respecter votre préavis, vous pourrez officiellement vous inscrire auprès de Pôle Emploi. Cela se fera entièrement en ligne, sur le site https://www.pole-emploi.fr/. Ensuite, pour conserver vos droits, vous devrez vous actualiser tous les mois et répondre aux diverses convocations qui peuvent vous être adressées.
Retenez bien que dans les 4 mois qui suivent votre inscription, Pôle Emploi se réserve le droit de vous radier si vous n’avez pas concrètement commencé à mettre en place le projet pro défini lors du CEP !
En cas d'avis négatif de la commission paritaire, quelles sont les options ?
Si la Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale (CPIR) émet un avis négatif sur votre projet de reconversion professionnelle, il est important de ne pas se décourager. Voici quelques options à envisager :
- Réévaluer votre projet : prenez en compte les remarques et suggestions de la CPIR, si elle a émis un avis négatif, c’est qu’elle estime que votre projet est risqué. Vous pourrez ensuite présenter une version révisée et renforcée de votre projet.
- Demander un réexamen : si vous estimez que l’avis négatif de la CPIR est infondé, vous pouvez demander un réexamen de votre dossier. Assurez-vous d’apporter des éléments supplémentaires pour appuyer votre demande.
- Opter pour une formation en parallèle de votre emploi actuel : si vous ne parvenez pas à obtenir l’approbation de la CPIR, envisagez de suivre une formation en dehors de vos heures de travail. Par exemple, les formations en ligne proposées par YouSchool peuvent être une solution flexible pour développer de nouvelles compétences sans quitter votre emploi actuel.
- Rechercher d’autres sources de financement : explorez les possibilités de financement alternatives pour votre projet de reconversion, telles que les aides régionales, le compte personnel de formation (CPF) ou les prêts bancaires.
En somme, un avis négatif de la CPIR ne signifie pas la fin de votre projet de reconversion. Il est essentiel de rester déterminé et d’explorer toutes les options pour atteindre vos objectifs professionnels.
Comment mener un projet de reconversion en étant en CDI ?
De nombreuses raisons peuvent pousser à quitter un CDI pour se reconvertir ! Désir de changer de secteur d’activité, de vivre de sa passion, de quitter une atmosphère toxique, de se lancer en indépendant… Sachez que toutes ces raisons sont légitimes et que votre avenir professionnel n’appartient qu’à vous !
Pour mener à bien votre projet de transition pro, il est conseillé de :
- Dialoguer avec votre employeur : discutez de votre projet de reconversion avec votre employeur. Il peut être disposé à vous soutenir en adaptant votre emploi du temps, en vous proposant des formations ou en vous orientant vers de nouvelles opportunités au sein de l'entreprise.
- Vous former en parallèle de votre emploi : suivez des formations en dehors de vos heures de travail pour développer de nouvelles compétences et préparer votre transition vers un nouveau métier. Les formations à distance sont particulièrement adaptées pour concilier travail et apprentissage. Vous pouvez par exemple financer votre formation à distance grâce à votre CPF.
- Prendre un congé dédié à la reconversion : renseignez-vous sur les démarches à effectuer pour réaliser un Projet de transition professionnelle (PTP). Cela peut vous permettre de vous absenter de votre poste pour vous former à un autre métier sans rompre votre contrat de travail, ni perdre votre salaire.
Pour faciliter votre reconversion tout en étant salarié à temps plein et en CDI, sachez que de nombreuses solutions existent. De même, vous pouvez bénéficier de certaines aides dédiées à la réorientation professionnelle !
Quelle formation envisager pour réussir sa reconversion ?
Pour réussir votre reconversion professionnelle, il est essentiel de choisir une formation adaptée à vos besoins et à vos objectifs. Voici quelques éléments à prendre en compte pour choisir la formation qui vous convient :
- Réaliser un bilan de compétences : avant de vous lancer dans une nouvelle formation, réalisez un bilan de compétences pour évaluer vos aptitudes actuelles, vos points forts et vos axes d’amélioration. Cela vous aidera à identifier les formations les plus pertinentes pour combler vos lacunes et développer de nouvelles techniques.
- Bien vous renseigner sur les caractéristiques du métier visé : renseignez-vous sur les compétences et qualifications requises pour exercer le métier visé. Étudiez les caractéristiques du métier, ses responsabilités et ses perspectives d’évolution. Identifiez la formation à réaliser afin de pouvoir l’exercer.
- Si vous souhaitez créer votre entreprise : réalisez un business plan, une étude de marché et renseignez-vous bien sur les solutions de financement envisageables…
Bref, trouvez l’activité professionnelle qui vous permettra de vous épanouir en toute sécurité, favorisez les secteurs dans lesquels il y a beaucoup de demande ou qui promettent une sécurité de l’emploi (à l’image des métiers de la fonction publique par exemple). Avant tout, ne perdez pas de vue l’importance de vous lancer dans une carrière qui vous apportera bonheur et satisfaction !
Enfin, n’hésitez pas à vous tourner vers des écoles en ligne comme YouSchool, qui proposent un large éventail de formations à distance adaptées à tous les profils et projets professionnels. Les formations en ligne offrent une grande flexibilité et vous permettent de suivre un parcours d’apprentissage à votre rythme tout en conciliant vos obligations professionnelles et personnelles !
Quelles sont les étapes à suivre après la démission pour s'inscrire à Pôle Emploi ?
Après avoir réalisé votre CEP et avoir obtenu validation par la commission, vous pourrez officiellement mettre en place votre démission. À partir de ce moment-là, vous aurez 6 mois pour vous inscrire chez Pôle Emploi. D’où l’importance de bien vous renseigner sur le délai de préavis prévu au sein de votre contrat de travail ou de votre convention collective.
En effet, son irrespect pourrait entrainer une perte de vos droits au chômage ! Après avoir remis votre lettre de démission et respecter votre préavis, vous pourrez officiellement vous inscrire auprès de Pôle Emploi. Cela se fera entièrement en ligne, sur le site https://www.pole-emploi.fr/. Ensuite, pour conserver vos droits, vous devrez vous actualiser tous les mois et répondre aux diverses convocations qui peuvent vous être adressées.
Retenez bien que dans les 4 mois qui suivent votre inscription, Pôle Emploi se réserve le droit de vous radier si vous n’avez pas concrètement commencé à mettre en place le projet pro défini lors du CEP !
En cas d'avis négatif de la commission paritaire, quelles sont les options ?
Si la Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale (CPIR) émet un avis négatif sur votre projet de reconversion professionnelle, il est important de ne pas se décourager. Voici quelques options à envisager :
- Réévaluer votre projet : prenez en compte les remarques et suggestions de la CPIR, si elle a émis un avis négatif, c’est qu’elle estime que votre projet est risqué. Vous pourrez ensuite présenter une version révisée et renforcée de votre projet.
- Demander un réexamen : si vous estimez que l’avis négatif de la CPIR est infondé, vous pouvez demander un réexamen de votre dossier. Assurez-vous d’apporter des éléments supplémentaires pour appuyer votre demande.
- Opter pour une formation en parallèle de votre emploi actuel : si vous ne parvenez pas à obtenir l’approbation de la CPIR, envisagez de suivre une formation en dehors de vos heures de travail. Par exemple, les formations en ligne proposées par YouSchool peuvent être une solution flexible pour développer de nouvelles compétences sans quitter votre emploi actuel.
- Rechercher d’autres sources de financement : explorez les possibilités de financement alternatives pour votre projet de reconversion, telles que les aides régionales, le compte personnel de formation (CPF) ou les prêts bancaires.
En somme, un avis négatif de la CPIR ne signifie pas la fin de votre projet de reconversion. Il est essentiel de rester déterminé et d’explorer toutes les options pour atteindre vos objectifs professionnels.
Foire aux questions autour de
la reconversion pro
Comment toucher le chômage pour une reconversion professionnelle ?
Pour toucher le chômage lors d’une reconversion professionnelle, il faut avoir suffisamment travaillé pour avoir cotisé. En tant que salarié, vous pouvez demander une rupture conventionnelle, qui vous donnera droit au chômage. Sinon, vous pouvez aussi y avoir droit en réalisant une démission pour cause légitime ou en réalisant un CEP.
Quels sont mes droits pour une reconversion professionnelle ?
Vos droits pour une reconversion professionnelle incluent l’accès à un bilan de compétences, un conseil en évolution professionnelle (CEP) et la possibilité de bénéficier de dispositifs de financement pour votre formation, tels que le compte personnel de formation (CPF). En cas de démission pour reconversion, vous pouvez également être éligible à l’allocation chômage, sous certaines conditions seulement.
Comment faire pour quitter un CDI et toucher le chômage ?
Pour quitter un CDI et toucher le chômage, vous devez démissionner pour un motif considéré comme légitime, tel qu’un projet de reconversion professionnelle réel et sérieux. Assurez-vous de suivre les démarches appropriées, notamment demander un conseil en évolution professionnelle (CEP) avant de démissionner et vous inscrire à Pôle Emploi après la démission. Sinon, vous pouvez aussi négocier une rupture conventionnelle.
Comment justifier une reconversion professionnelle auprès de Pôle Emploi ?
Pour justifier une reconversion professionnelle auprès de Pôle emploi, vous devez monter un dossier qui attestera du caractère réel et sérieux de votre projet. Il doit inclure des éléments tels qu’une description du métier visé, les formations nécessaires, un plan d’action et, si possible, des recherches préalables sur le marché du travail pour le secteur choisi. Un conseil en évolution professionnelle (CEP) peut vous aider à préparer et valider votre projet.