Emmanuel Courau, couturier spécialisé dans le costume d'époque
Publié le 02 octobre 2024
- Lecture : 6 min
Entretien avec Emmanuel Courau, couturier aux multiples talents. Depuis son nouvel atelier de couture installé en plein centre de Bordeaux, il a pu nous en dire plus sur son métier. Devenu expert en costumes historiques, il revient sur son processus créatif et sur la mise en place de son entreprise. Rencontre avec un professionnel de la couture ayant un concept singulier et une technique hors-pair.
Infos en bref
- Nom : Emmanuel Courau.
- Profession : couturier, costumier, corsetier.
- Diplômes obtenus : CAP MMVF, DTMS option habillage, CAP Tailleur.
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Quelques créations d’Emmanuel : Grand habit de cour, façon 1745/1750 – Ensemble habit, culotte et gilet façon 1770 – Corset façon 1890-1900
Faire des études de couture et se spécialiser dans le costume d’époque
La couture reste une discipline très technique : elle demande d’allier minutie, créativité et savoir-faire. Pour apprendre toutes les techniques professionnelles nécessaires à la pratique de la couture, Emmanuel a fait le choix de se lancer dans des études dédiées. Elles lui ont permis de pouvoir apprendre les bases du métier de couturier.
Surtout, il a pu combiner sa passion pour la couture avec celle qu’il avait pour l’histoire. Depuis, il a pu se spécialiser dans le costume d’époque. Ou comment réussir à donner vie à l’expression “vivre de sa passion”. En tant que couturier, il propose donc différentes prestations.
Peux-tu te présenter brièvement ainsi que ton activité ?
Quelles prestations proposes-tu en couture ?
« Je propose donc des retouches ou des projets de broderie, quels qu’ils soient. Sinon, je fais principalement du costume d’époque, de la création sur-mesure et un peu de création contemporaine. Aussi, tout ce qui est corseterie. Mais c’est majoritairement pour du costume d’époque. Je fais ça à mon compte depuis 2014. »
Quelles études pour développer tes techniques en couture ?
« La plupart des coutures de base, les points les plus simples, l’utilisation des machines, le patronage, le moulage, etc. Toutes, ces techniques, je les ai apprises en cours. Et j’ai fait une formation DTMS, pour l’habillage costume. DTMS, ça veut dire Diplôme de Technicien des Métiers du Spectacle (option habillage). J’ai aussi passé un CAP Couture Flou (MMVF) et un CAP Tailleur. »
« Ils m’ont permis d’apprendre les bases de la couture est de gérer différentes techniques. »
« J’ai fait des formations accélérées, en 2 ans et 1 an. Le CAP MMVF était pendant le DTMS. Donc en 3 ans, j’ai eu les 3 diplômes. Après, pour tout ce qui est corseterie et broderie, j’ai appris en autodidacte, à force de faire, depuis que j’ai 18 ans. »
Pourquoi avoir choisi de te spécialiser dans le costume d'époque ?
« Je m’habillais en costume d’époque pour faire des événements et j’ai tout simplement voulu en faire mon métier. Je me suis rendu compte que j’aimais beaucoup ça et que j’avais de la demande ! Par exemple, sur Bordeaux centre, je suis le seul à faire du costume d’époque.
En Gironde, il y a des costumiers, mais ils ne font pas que du costume d’époque, ils vont faire tout le costume. Moi, je me suis vraiment spécialisé dans des pièces bien spécifiques, au plus proche de ce qui se faisait à l’époque.
Le concept s’est un peu imposé tout seul : j’aime le costume, j’aime le porter, j’aime le faire… Ce n’est pas moi qui aie pris la décision de me spécialiser dedans, mais c’est plutôt le costume d’époque qui s’est imposé à moi ! »
Où vas-tu chercher tes inspirations ?
« Je trouve mes inspirations dans les musées, avec des expos autour des pièces d’époque ou dans les tableaux. Je peux aussi en trouver dans les livres autour de l’histoire du costume, un petit peu dans les films aussi. Sinon sur Pinterest. Cela reste une banque d’image assez incroyable, on y trouve tout ce qu’on veut ! »
En plus du matériel de couture, Emmanuel n’utilise que 2 machines pour ses créations :
Machine à coudre Singer – Surjeteuse – Tableau de recherches
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En tant que couturier, comment faire du costume historique ?
Ce qui est frappant dans le travail d’Emmanuel, c’est la délicatesse de ses créations. Certaines sont colorées, exubérantes et bouffantes. D’autres, sont plus sobres ou plus modernes. Il peut sans souci jongler entre les styles, nous invitant à découvrir différentes époques.
Le fait de gérer plusieurs techniques lui permet de pouvoir s’adapter en fonction de la demande du client. Pour nous aider à mieux comprendre la manière dont ses journées sont articulées, il revient sur sa vision du costume d’époque et sur ce qu’il met en place quotidiennement pour réussir à vivre de son activité de couturier.
Quels sont les évènements permettant de porter des tenues d'époque ?
« La plupart du temps, ce sont des événements publics, dans des lieux qui se visitent, comme dans des châteaux. Par exemple, un des derniers que j’ai fait était dans la ville de Rueil-Malmaison. Ou dans le château de Maisons-Laffitte. On y fait des scènes de vie de l’époque, avec des jeux, des intrigues…
Ce sont des reconstitutions, un peu comme des GN (jeux de rôles grandeur nature), en incarnant un personnage ou non. Pour les événements privés, là aussi on peut jouer des rôles, mais il n’y a pas de public. On est vraiment entre passionnés, donc on est plus libre.
La majorité des participants font leurs costumes eux-mêmes : c’est un peu le but de tous ces événements. Mais il y en a certains qui les font faire, même s’il y en a très peu qui font des tenues complètes. Mes clients vont plutôt me demander de faire des éléments précis, comme des jupes ou des corsages, des chapeaux. Surtout des corsets, car c’est quelque chose d’assez compliqué à faire. »
Est-ce que tu essayes parfois de revisiter/moderniser le corset ?
« Le corset offre tellement de possibilité que je peux le revisiter. Il y a la possibilité de faire du moderne ou du costume d’époque strict. J’ai travaillé avec Elips (Drag Queen bordelaise) qui avait vu sur mes photos Instagram ce que l’on appelle un corps baleiné. C’est un corps raide, ou un grand corps comme au 18ème siècle.
On a gardé la structure classique du devant pour le corset, inspirée du 18ème. Et pour en avoir un plus contemporain, on l’a mis à son goût avec les brochettes stylisées, qui partent en piques et les hanches matelassées, de façon modernes et très couture.
En 1 an, j’ai dû faire au moins 6 corsets pour des drag queens ou drag queers. Quelques tenues pour du drag queer aussi. Mais je sais que je mets généralement du temps à répondre aux demandes et surtout, je ne trouve pas forcément les tissus qu’on me demande, alors ça peut prendre encore plus de temps ! »
Où et comment te fournis-tu tes tissus ?
« Je me fournis comme je peux. Par exemple pour le corset d’Elips, je savais que je n’allais pas trouver à Bordeaux. Il fallait trouver un satin duchesse fuchsia, ce n’est pas une couleur qui se trouve si facilement. Une fois, j’ai profité du fait d’être sur Paris pour acheter des tissus pour essayer de trouver le sien. J’ai dû faire 4 boutiques avant de trouver un vrai fuchsia ! Alors que j’étais à St-Pierre, le quartier où tu trouves toutes les boutiques de tissus.
Pour un autre corset, on me demande de rose pâle. Je ne trouve pas du tout ! Il n’y a pas forcément les stocks : j’ai trouvé du rose pâle, mais c’est du 50 x 50 cm, il me faut 1,5 mètres de longueur…
Sinon généralement, je me fournis dans les quartiers Sentier ou St-Pierre à Paris. Sinon un peu au marché à Bordeaux ou dans une mercerie qui s’appelle Lafargue à côté de Gambetta. Il y a Toto aussi, mais j’y vais très peu, c’est plutôt pour des basiques comme de la toile ou du coton. Il y avait Mondial Tissus, mais ça a fermé… Je vais chez Bouchara pour les toiles intérieures des corsets.
Quand on me demande des choses assez spécifiques, comme pour les costumes 18ème, je monte sur Paris. Il faut avoir un éventail de couleurs : quand on me demande du bleu, j’en présente 4. Sur Bordeaux, je ne vais pouvoir en trouver qu’un. Pour tout ce qui est soie et laine, c’est très difficile d’en trouver directement sur Bordeaux. »
Est-ce que tu achètes sur internet ?
« Cela peut m’arriver d’en faire, mais uniquement sur des sites sur lesquels j’avais déjà commandé, quand je sais qu’ils sont de qualité. Pour tout ce qui est baleines, j’achète en Angleterre, car c’est moins cher. Le rouleau de 50 mètres va me couter 30 euros, alors que si je les achète en mercerie, on sera plus autour d’1,5 euros le mètre. Donc 75 euros les 50. »
Comment as-tu fixé tes tarifs ?
« Sur un corset basique, on compte 350 euros. Sur ce prix-là, il y a déjà 90 euros de matières. Puis il faut que j’enlève 20% de charges, puis il faut que je puisse me payer ! J’avais réalisé des calculs pour savoir comment fixer mes prix pour chaque pièce, aussi en fonction de mon taux horaire. Mais ces derniers temps, mes prix ont augmenté, car j’ai un local dans lequel je suis tout seul et les charges augmentent. Notamment l’électricité : je suis passé de 400 euros de charges à un peu plus du double. »
Vues de l’atelier d’Emmanuel, rue Maucoudinat, dans le centre de Bordeaux :
Devanture boutique – Stock de tissus – Intérieur de l’atelier
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Être couturier : créer son entreprise et trouver sa clientèle
Depuis plusieurs années déjà, Emmanuel pratique le métier de couturier en indépendant. Outre le fait de devoir trouver ses tissus et entretenir son matériel, il a aussi dû se poser la question du choix de son local.
En effet, pour pouvoir coudre librement, il est préférable d’avoir assez d’espace. Surtout pour les gros volumes qu’il peut être amené à manipuler pour ses créations ! Emmanuel nous expose de quelle manière il a pu développer son entreprise. Il nous explique aussi comment il a réussi à créer et à fidéliser sa clientèle.
Quel statut juridique pour ton entreprise ?
« Je suis sous le statut de la micro-entreprise, le statut classique. Je ne dépasse malheureusement pas le plafond des 150 000 euros de chiffre d’affaires par an ! Ou alors si j’y arrive, c’est que je n’ai plus de vie, ou alors que j’embauche. Mais on verra tout cela plus tard. »
Comment as-tu trouvé ton atelier actuel ?
« Je suis en atelier depuis l’été 2015. Auparavant, j’avais toujours eu des ateliers partagés. Le premier était rue Neuve, c’était vraiment quelque chose de délabré, mais qui était immense. Il n’était vraiment pas cher, 100 euros par mois pour 60/70 m3, nous étions 3. Mais bon, vraiment délabré, c’est-à-dire que chauffage ou pas, c’était pareil. On l’a quitté car il a été vendu, le propriétaire qui nous le louait a été obligé de le vendre.
Après, je me suis retrouvé chez une copine qui avait une chambre de libre dans son appartement. Je suis passée de 20 à 9 m3, c’était un peu compliqué, il fallait vraiment compartimenter. Ça ne s’est pas très bien passé à la fin, donc je suis parti et je me suis installé dans mon avant-dernier lieu, rue des Bahutiers. Pareil, il y a eu pas mal de discordes entre les locataires et le lieu a été vendu, donc je suis parti.
Pour trouver un local tout seul, ça a été très compliqué, il a bien fallu entre 6 mois, voire un an de recherches. Et on peut dire que c’est le lieu qui m’a trouvé et non l’inverse ! C’était une annonce sur Leboncoin, sans photo et avec une mauvaise description. Je pensais que c’était un appartement, mais une fois arrivé devant, le propriétaire m’a expliqué que c’était bien là. J’ai eu beaucoup de chance, car il y a eu 12 ou 15 visites, c’était loué en tant qu’appartement.
Le propriétaire y habitait au début des années 2000 avec son épouse. Et elle était couturière ici-même il y a 15 ans. C’est sûrement pour cela que j’ai été choisi, pour perpétuer le lieu. Je pense que j’ai plu aux propriétaires et à l’ancienne locataire des lieux, elle m’a même aidé à m’installer. »
Comment ton atelier de couture est-il organisé ?
« Il y a donc l’espace atelier qui donne sur la rue, qui sert à accueillir le public et il y a la réserve derrière, un peu plus petite que l’espace atelier. Il y a une petite cuisine et une salle de bain. Ici, c’est bien car j’ai de l’espace, je peux faire le tour de la table, chose que je ne pouvais pas faire dans mon ancien atelier.
D’ailleurs, j’ai une copine qui va me faire une vraie table, avec des pieds bien fixés, parce que pour l’instant, elle ne l’est pas ! Mais c’est bien pour moi d’avoir de l’espace, parce que rien que pour faire un pantalon, j’ai besoin d’1,5 mètres pour étaler tout le tissu ! Là, la table fait 2 mètres. »
Prends-tu des stagiaires ?
« Pour l’instant, j’ai parfois des stagiaires. Je leur apprends des choses, mais cela m’aide aussi. Je les laisse sur des pièces en fonction de leurs capacités. Cela leur permet d’apprendre. Par exemple, j’avais une stagiaire qui est partie la semaine dernière, elle a pu faire un corset de A à Z.
Je me suis occupé de certaines choses, car j’ai ma façon de faire et les stagiaires sont avant tout là pour apprendre. Elles ne peuvent pas tout faire non plus. Cela me permet de pouvoir déléguer, je peux travailler à côté et avancer les autres pièces ou sur les devis. »
Robe dite à « l’Anglo-Américaine » – Robe femme – Corset en cours de création
Comment as-tu développé ta clientèle ?
« Le monde du costume est petit, c’est celui dans lequel j’ai le plus de clients. Ceux qui viennent me voir directement à la boutique viennent généralement plus pour des retouches, moins pour de la création sur-mesure. »
« C’est avant tout le bouche-à-oreille. »
« Dans le bouche-à-oreille, j’englobe aussi mon compte Instagram. Il y a des clients qui me commandent des choses, d’autres qui voient ce qu’ils ont posté et qui m’écrivent pour commander une pièce, ou des personnes qui voient mon travail sur Instagram et qui m’écrivent directement. D’ailleurs, il faut que je réponde, j’ai pas mal de messages en attente pour faire des devis.
Il y a eu une période où je ne faisais que des devis, je n’arrivais pas à travailler ! Et inversement, quand je travaille, je n’arrive pas à faire les devis ou à répondre aux clients. Certains s’impatientent parfois, mais il faut réussir à prendre le temps de se poser pour tout faire. Cela va dépendre, mais généralement, il faut compter une semaine et demi, voire 2 semaines pour finir un projet. Je ne travaille jamais que sur une seule pièce, j’essaye de faire un peu tout en même temps : les devis, les retouches, etc. »
As-tu développé ta présence sur internet ?
« Je n’ai pas de site internet, peut-être que ça viendra un jour, mais comme d’habitude, il faudrait que je prenne le temps de le faire. Sinon, je publie surtout sur Instagram et Facebook, vu qu’on peut synchroniser les publications. Pour moi, c’est suffisant. Le but n’est pas forcément de devenir une grosse firme qui gagner des milles et des cents. Plutôt de se faire plaisir sans avoir trop de pression pour ne pas gâcher le métier. Si un jour je n’ai plus envie, je ne sais pas quoi faire d’autre ! »
Des conseils à donner aux futur(e)s couturiers/couturières ?
« Il n’y a pas de secret : il faut beaucoup travailler. »
« Autant pour apprendre que pour réussir à en vivre. La couture est quelque chose de très technique : si tu veux être bon et avoir des clients en indépendant, il faut avoir un service de qualité. Pour tout cela, il faut pratiquer et travailler sans relâche !”
En tant que féru d’histoire et de couture, Emmanuel s’est donc donné les moyens de vivre de ce qui le passionnait profondément. En se spécialisant et en créant une offre unique, il a pu développer son activité et se forger une clientèle fidèle.
Si comme lui, vous aspirez à vivre de votre amour pour la couture, commencez par suivre une formation dédiée. Apprenez à gérer toutes les techniques professionnelles requises pour exercer ce métier à la fois technique et créatif. Trouvez votre concept et votre valeur ajoutée et donnez-vous les moyens d’atteindre vos objectifs ! »
Comment devenir couturier spécialisé dans le costume d'époque avec un CAP MMVF
Pour devenir couturier spécialisé dans les costumes historiques, il vous faudra d’abord des compétences solides en couture. Pour cela, le CAP MMVF (Métiers de la Mode Vêtement Flou) est fortement recommandé, une très bonne base pour pouvoir exercer ces métiers.
Vous pourriez envisager de suivre des cours supplémentaires en histoire de la mode ou en confection de costumes historiques. Travailler sous la tutelle d’un couturier expérimenté dans ce domaine comme Emmanuel peut également vous fournir une expérience pratique précieuse.
La maîtrise des techniques traditionnelles de couture et la capacité à travailler avec une variété de tissus et de styles d’époque sont cruciales. Vous devrez aussi rester informé des recherches en histoire de la mode pour garantir l’authenticité de vos créations. Enfin, la patience et une attention particulière aux détails sont indispensables pour réussir dans cette spécialisation, où chaque couture et ornement peut avoir une importance historique et esthétique.
Proposer de la location de costume d'époque
Proposer la location de costumes d’époque peut être une excellente spécialisation pour une entreprise de couture. Voici quelques étapes clés pour démarrer :
- Étudier le marché : analysez la demande locale pour la location de costumes d'époque. Ciblez des événements comme des reconstitutions historiques, des pièces de théâtre, des fêtes à thème et des mariages.
- Créer ou acquérir une collection : développez une gamme variée de costumes d'époque, en veillant à couvrir différentes périodes historiques et tailles. La qualité et l'authenticité des costumes sont essentielles pour attirer et fidéliser les clients.
- Mise en place d'un atelier de modification et d'entretien : assurez-vous de pouvoir ajuster les costumes aux besoins spécifiques des clients et de les maintenir en bon état.
- Définir les politiques de location : établissez des tarifs de location, des conditions de dépôt de garantie, et des politiques de nettoyage et de retour.
Pour conclure l'interview d'Emmanuel
En tant que féru d’histoire et de couture, Emmanuel s’est donc donné les moyens de vivre de ce qui le passionnait profondément. En se spécialisant et en créant une offre unique, il a pu développer son activité et se forger une clientèle fidèle.
Si comme lui, vous aspirez à vivre de votre amour pour la couture, commencez par suivre une formation dédiée. Apprenez à gérer toutes les techniques professionnelles requises pour exercer ce métier à la fois technique et créatif. Trouvez votre concept et votre valeur ajoutée et donnez-vous les moyens d’atteindre vos objectifs !
Vos questions sur les costumes et déguisements d'époque
Comment appelle-t-on les vêtement du moyen âge ?
Les vêtements du Moyen Âge sont souvent désignés comme des habits médiévaux ou des tenues médiévales. On peut parler de costumes d’époque.
Comment s'habillaient les hommes au moyen âge ?
Au Moyen Âge, les hommes portaient généralement des tuniques longues ou des pourpoints, des chausses (sortes de bas), et par-dessus, souvent un surcot ou une cape. Les matériaux et styles variaient selon le statut social et l’époque.
Comment étaient habillés les femmes au moyen âge ?
Les femmes au Moyen Âge portaient généralement des robes longues et ajustées appelées cotte, souvent avec une surrobe. Elles complétaient leur tenue avec des ceintures, des voiles ou des coiffes, et les matériaux et ornements variaient selon leur statut social.
Comment étaient habillés les paysans au moyen âge ?
Les paysans au Moyen Âge portaient des vêtements simples et fonctionnels, tels que des tuniques en laine grossière, des braies (sorte de pantalons) et des ceintures en cuir. Ils se couvraient souvent de capes ou de manteaux en cas de mauvais temps et portaient des chaussures en cuir ou des sabots.